Mercredi 17 avril 2019, 8h00, dans le port de Morin (Noirmoutier).
À cette période de l’année il ne se passe pas grand-chose ici, même si les préparations des bateaux et des équipements avant le début de la saison ont déjà commencés.
Pourtant, dans le charmant port de Morin, l’équipe de ThermaTech France est prête à relever le prochain défi.
Pendant la démonstration de la ThermaTech par l’opérateur Christophe Rousseau, nous demandons à Anthony Joubert, gérant de l‘entreprise de nous expliquer ses objectifs aujourd’hui :
« Nous sommes ici aujourd’hui pour réaliser le test du nettoyage des infrastructures portuaires. La particularité de notre système, c’est l’utilisation de la machine sans produits chimiques. Je me suis donc posé la question : Pourquoi ne pas proposer une solution non invasive et écologique tout en satisfaisant l’effet d’éliminer des micro-organismes? »
Quel type de support la TermaTech a-t-elle la capacité de nettoyer ?
« Avec la machine nous réalisons le nettoyage des infrastructures maritimes et fluviaux: les bateaux, ponts, rampes en béton, jetées mais aussi entretien courant du port, dégraissage de moteurs, les chantiers navals, lieux de réparation et de rénovation après saison…
Aujourd’hui nous avons réalisé le test du nettoyage d’un bateau en aluminium, cependant d’autre types de bateaux peuvent être aussi nettoyés. »
En regardant les effets de la démonstration d’aujourd’hui, êtes-vous satisfait ?
« Tout d’abord il est important de souligner que nous sommes dans un cadre privilégié, accueillis par le port Morin par un temps exceptionnel alors tout les conditions sont réunies. Nous avons déjà travaillé dans les conditions météorologiques plus difficiles, c’est pourquoi Christophe et moi pouvons vous confirmer que la machine répondra à tous les défis : elle est fiable.
De plus, le réglage de la température et de la pression nous donnent la possibilité de respecter les différentes duretés de supports et de supprimer 100% des micro-organismes de manière écologique. »
Nous remarquons également que l’efficacité de la ThermaTech est immédiate..
« Bonne remarque…En effet je crois que dans le milieu marin, où il est nécessaire de nettoyer de grandes surfaces en peu de temps l’effet doit être immédiat… Pour répondre à ce besoin, le système ThermaTech permet le travail avec deux opérateurs simultanément en utilisant une seule machine »
Faut-il être spécialement préparé, formé, avant l’utilisation cette machine ?
« C’est une machine réservée aux professionnels qui permet de nettoyer avec une très haute pression et température (de 0-30 jusqu’à 150 bars et de 0°C à 150°C). Chaque nouveau client, lors de l’achat ou de la location de la machine, doit suivre une formation complète et obligatoire au sujet du fonctionnement et de l’exploitation de celle-ci.
Pour des raisons de sécurité, il est interdit d’utiliser la machine par des personnes non autorisées et sans formation.
Pendant la formation, les opérateurs reçoivent toutes les informations nécessaires sur le fonctionnement et le petit entretien, ainsi que le dépannage, le réglage etc. Ils apprennent le montage et le démontage, tout en maintenant une sécurité totale pour eux et pour les alentours. »
Vous semblez être passionné par la ThermaTech. Pourquoi pensez-vous que ce système peut rencontrer un succès en France ?
« Passionné et très motivé…Aujourd’hui, nous sommes dans le domaine marin. Demain, ça sera peut-être l’agriculture, le nettoyage des fermes d’élevage, des façade ou toitures (ce ne sont que quelques exemples). Cette machine peut facilement compléter d’autres activités et améliorer la qualité des services fournis.
C’est pourquoi, entre autres, nous proposons cette technologie de nettoyage aux entreprises afin qu’elles complètent et développent les services offerts à leurs clients.
Je suis convaincu que cette machine correspond aux différents besoins et je suis très motivé pour la faire découvrir à tous les intéressés qui ont l’esprit d’innovation pour un système qui n’a pas existé jusqu’à présent en France. »
Merci à Anthony Joubert pour ses réponses.
Et un mois plus tard, la jetée est toujours aussi propre, la preuve en images :